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Audi A5 et S5 cabriolet : un grand bol d’air

Véritable succès commercial, l’Mercedes CLK. Un an après, Audi remet le couvert avec le cabriolet, qui à l’inverse de la concurrence ne cède pas aux sirènes du toit rétractable et adopte une classique capote en toile. Ligne envoûtante, moteurs musclés, un best-seller assuré !



Élégant, racé, le cabriolet A5 reprend la recette qui a fait le succès du coupé. Malgré l’ablation du toit, la silhouette ne perd rien de son équilibre et son regard souligné par des Leds est toujours aussi sublime.

Si le toit rétractable est incontestablement un progrès en matière de confort pour les véhicules convertibles, il n’est pas toujours très élégant une fois en place et les puristes lui préfèrent une bonne vieille capote. Audi semble l’avoir compris et a équipé l’A5 d’un élément triple épaisseur, rétractable en 15 secondes jusqu’à 50 km/h. De plus, une fois repliée, cette capote ne dévore pas le coffre et laisse un volume de chargement conséquent de plus de 300 L.

À l’intérieur, pas de grosse révolution, l’agencement demeure, l’ergonomie et la finition frisent toujours la perfection. Les quatre passagers peuvent profiter d’un espace généreux, même à l’arrière, et d’un équipement assez complet même en version de base avec la climatisation automatique, l’autoradio CD, le frein de parking électronique et la ventilation intégrée aux sièges comme dans un SLK. Pour le reste, il faudra piocher dans la liste des options, comme par exemple pour le cuir traité contre le soleil ou encore l’excellent système multimédia MMI.

Une offre moteur incomparable

Comme d’habitude, la firme d’Ingolstad propose une large gamme de moteurs, trois essence et deux diesel, dont les puissances varient entre 180 et 265 ch.

Le quatre cylindres 2,0 TFSI de 180 ch constitue l’entrée de gamme en puissance et en prix. Disponible uniquement en boîte manuelle à six rapports, il doit se contenter de deux roues motrices à l’avant. Ensuite on retrouve ce même bloc dans sa version 211 ch et au sommet de l’offre le V6 3,2 FSI de 265 ch. Ces derniers peuvent en option recevoir la transmission Quattro et la nouvelle boîte S-tronic à sept rapports.

Côté diesel, on a le choix entre deux V6, le 3,0 240 ch et le 2,7 190 ch. À noter que le 3,0 est proposé d’office avec la boîte S-tronic et la transmission Quattro.

Grâce à ses motorisations, l’A5 cabriolet semble bien armée face à ses compatriotes, et au chapitre du comportement, avec ses renforts de caisse censés compenser la perte de rigidité due à la dépose du toit, elle ne devrait rien perdre de l’efficacité du coupé.

Une version S moins gourmande

Il est évident que l’A5 cabriolet ne pouvait échapper au traditionnel badge S. La recette reste la même, carrosserie plus agressive, coques de rétros en alu brossé, jantes alliage 18 pouces (17 pour les autres versions) et quadruple sortie d’échappement.

Mais qui dit S, ne dit pas seulement retouches esthétiques, sous le capot aussi l’élégant cabriolet se transforme en sportive délurée. Il troque le V8 4,2 atmo de 354 ch du coupé contre le V6 3,0 de la “downsizing”, ce bloc compressé, en plus d’offrir 333 ch et 440 Nm de couple, affiche des consommations extrêmement faibles au regard de son pedigree avec 9,6 L/100 km en cycle mixte. Et côté performances, « ça décoiffe, c’est le cas de le dire ! » avec un 0 à 100 km/h expédié en 5”6. La vitesse maxi étant toujours limitée à 250 km/h.

Disponible au printemps 2009, l’Audi A5 cabriolet annonce un tarif de base de 37 000 €. Un chiffre qui pourra vite s’envoler avec les options et qui devrait friser les 65 000 € en version S.

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